Comment marier vacances et écologie ?

Avec les rapports alarmants des climatologues et la pression des écologistes, les déplacements alliant éthique et écologies trouvent de plus en plus de preneurs. Le but n’est pas d’arrêter de voyager, mais plutôt de le faire de façon responsable.

Autant que possible, éviter l’avion

Les voitures et les usines sont souvent pointées du doigt dès qu’il est question de dérèglement climatique. Mais en réalité, de tous les moyens de transport, l’avion est le plus polluant étant donné qu’il rejette directement le CO2 dans l’atmosphère. Actuellement, il est difficile de complètement s’en passer, surtout pour voyager d’un océan à un autre. Par contre, une fois arrivé à destination, il vaut mieux opter pour d’autres moyens de transport comme le vélo ou le train. Si la voiture est indispensable, les transports en commun sont à privilégier.

Une fois sur place, consommer local

Partir en vacances loin de chez soi est l’occasion de faire de nouvelles découvertes. Alors pourquoi vouloir consommer les mêmes choses qu’à la maison? Durant les vacances, le fait de consommer local devrait être automatique. D’ailleurs, les importations ont plus d’empreintes écologiques que ce soit au niveau du transport ou de l’emballage. Cette règle est également valable en ce qui concerne les services. Au lieu de rechercher le confort d’une chambre d’hôtel luxueuse par exemple, pourquoi ne pas tenter les séjours chez l’habitant?

Rester sur les sentiers battus

Le tourisme tel qu’il a été pratique jusqu’à aujourd’hui représente un véritable fléau pour la nature. Les agences et guides de voyage vont de plus en plus loin afin de proposer les séjours les plus exotiques, les plus inédits. Malheureusement, l’impact que cela a sur la faune et la flore locale est souvent catastrophique. Toute une vie ne suffira pas pour faire le tour de la terre. Tant qu’à faire, autant rester sur des circuits traditionnels.